đžPour rappel, les entreprises dâau moins 11 salariĂ©s et de moins de 50 salariĂ©s non soumises Ă lâobligation de participation, doivent, si leur bĂ©nĂ©fice net fiscal est au moins Ă©gal Ă 1% du chiffre dâaffaires rĂ©alisĂ© pendant 3 annĂ©es consĂ©cutives, mettre en place un dispositif de partage de la valeur pour leur exercice ouvert Ă compter du 1er janvier 2025.
Ce dispositif peut prendre les formes suivantes :
đ Un accord dâintĂ©ressement ou de participation ;
đ Une prime de partage de la valeur (PPV)Â ;
đUn abondement sur un plan dâĂ©pargne salariale (PEE, PEI, PERCO ou PERECO).
âLes entreprises individuelles et les sociĂ©tĂ©s anonymes Ă participation ouvriĂšre ne sont pas concernĂ©es par cette obligation.
âLes entreprises qui ont dĂ©jĂ mis en place lâun de ces dispositifs au titre de lâexercice suivant la pĂ©riode des 3 ans susvisĂ©es ne sont pas concernĂ©es non plus.
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Ceux qui sont victimes dâactes de concurrence dĂ©loyale, notamment de la part de leurs salariĂ©s ou anciens salariĂ©s, le savent : les soupçons sont aisĂ©s, parfois rapides, mais la preuve de la rĂ©alitĂ© de tels agissements peut sâavĂ©rer beaucoup plus complexe, voire impossible Ă obtenir. Or, en matiĂšre dâaction judiciaire, dont lâobjet est dâobtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi, tout est question de preuve.
đ Câest pourquoi, il est crucial dâĂ©tablir une vĂ©ritable stratĂ©gie en collaboration avec votre Conseil habituel pour rechercher (y compris chez un tiers), conserver et exploiter les Ă©lĂ©ments de preuve permettant de construire un dossier sĂ©rieux, dont les piĂšces seront conformes aux exigences lĂ©gales et jurisprudentielles.
En la matiĂšre, lâarticle 145 du Code de procĂ©dure civile prĂ©voit la possibilitĂ© de solliciter une mesure dâinstruction pour conserver ou Ă©tablir, avant tout procĂšs, la preuve dâun fait dont pourrait dĂ©pendre la solution dâun litige.
Cette disposition permet de solliciter du juge quâil dĂ©signe un Commissaire de justice qui aura pour mission de saisir ou de prendre copie dâĂ©lĂ©ments prĂ©cisĂ©ment dĂ©signĂ©s, dans un lieu spĂ©cifiquement visĂ©, ou encore de faire toutes constatations utiles.
đ Cette mesure peut ĂȘtre ordonnĂ©e de maniĂšre non contradictoire ce qui permet un effet de surprise afin dâĂ©viter des manĆuvres de destruction ou de dissimulation de preuve.
đIl est nĂ©cessaire, avant de saisir le PrĂ©sident du Tribunal, dâanticiper prĂ©cisĂ©ment les Ă©lĂ©ments Ă rĂ©cupĂ©rer, ainsi que les lieux visitĂ©s, et de sâassurer que les conditions lĂ©gales en sont rĂ©unies, notamment le respect des droits et principes fondamentaux, ainsi que la loyautĂ© dans la recherche de la preuve. La rĂ©daction de la requĂȘte et du projet dâordonnance sera lâun des facteurs dĂ©terminant du succĂšs de la mission.
đUn travail en Ă©troite collaboration avec le Commissaire de Justice qui sera chargĂ© de lâexĂ©cution de lâordonnance est nĂ©cessaire pour garantir lâefficacitĂ© de la mesure.
Les clés de la réussite en la matiÚre : anticipation et construction rigoureuse du dossier pour une meilleure efficacité !
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đLe 3 avril 2024, la Cour de Cassation a jugĂ© que le bĂ©nĂ©fice des activitĂ©s sociales et culturelles du CSE ne pouvait ĂȘtre subordonnĂ© Ă une condition dâanciennetĂ©.
Aussi, les entreprises ayant instaurĂ© un tel critĂšre doivent revoir leur politique dâattribution des ASC.
âłLâURSSAF octroie un dĂ©lai de 18 mois aux entreprises pour se mettre en conformitĂ©, soit jusquâau 31 dĂ©cembre 2025.
Cette tolĂ©rance nâest applicable quâau regard des cotisations.
Le salariĂ© peut donc solliciter le bĂ©nĂ©fice des ASC mĂȘme si un critĂšre dâanciennetĂ© lâexclu a priori.
đAttention : Ă compter de 2026, en cas de contrĂŽle, lâURSSAF pourra procĂ©der Ă un redressement de cotisations.
Lâemployeur peut, Ă tout moment au cours de lâarrĂȘt de travail, faire procĂ©der Ă une contre-visite mĂ©dicale portant sur la rĂ©alitĂ© de la maladie, la durĂ©e de cet arrĂȘt et la prĂ©sence du salariĂ© Ă son domicile.
Le salariĂ© ne peut pas sâopposer Ă cette contre-visite sauf Ă risquer de perdre le droit aux indemnitĂ©s complĂ©mentaires versĂ©es par lâemployeur.
đPar dĂ©cret du 5 juillet 2024, lâencadrement juridique de cette contre-visite mĂ©dicale a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©.
âïžSeuls les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiant dâune indemnisation complĂ©mentaire par leur employeur peuvent ĂȘtre soumis Ă une contre-visite mĂ©dicale.
La visite peut avoir lieu, au choix du mĂ©decin dĂ©signĂ© librement par lâemployeur, soit au domicile du salariĂ© ou lieu de repos communiquĂ© par ce dernier ; soit au cabinet du mĂ©decin sur convocation.
Si la visite se tient au domicile du salariĂ© ou au lieu de repos, ni le mĂ©decin, ni lâemployeur nâont lâobligation dâinformer le salariĂ© de la contre-visite mĂ©dicale Ă intervenir.
NĂ©anmoins, celle-ci ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que durant les horaires de prĂ©sence obligatoire â°du salariĂ© Ă son domicile.
âčïž Pour rappel, lorsque le salariĂ© sâest vu prescrire un arrĂȘt de travail portant la mention « sortie libre », il doit communiquer Ă son employeur les horaires auxquels la contre-visite peut sâeffectuer.
A lâissue du contrĂŽle, le mĂ©decin informe lâemployeur et la CPAM du caractĂšre justifiĂ© ou injustifiĂ© de lâarrĂȘt ou de lâimpossibilitĂ© de procĂ©der au contrĂŽle notamment du fait de lâabsence du salariĂ© au moment de la visite.
Lâemployeur doit alors immĂ©diatement informer le salariĂ© des conclusions du mĂ©decin.
Quelles sont les conséquences des conclusions du médecin ?
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Soit, il valide lâarrĂȘt de travail â dans ce cas, lâemployeur poursuit le versement des indemnitĂ©s complĂ©mentaires ;
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Soit, il valide lâarrĂȘt de travail â mais pas sa durĂ©e â dans ce cas, lâemployeur peut suspendre le versement des indemnitĂ©s complĂ©mentaires Ă compter de la date de reprise fixĂ© par le mĂ©decin mandatĂ© ;
â Soit, il constate que le salariĂ© est apte Ă travailler ou que la visite nâest pas possible â dans ce cas, lâemployeur cesse de verser les indemnitĂ©s complĂ©mentaires (attention, ce versement ne cesse que pour lâavenir â pas de rĂ©troactivitĂ© pour la pĂ©riode antĂ©rieure au contrĂŽle).
Dans ce cas, le salariĂ© ne peut pas ĂȘtre sanctionnĂ© s'il respecte la durĂ©e de l'arrĂȘt de travail prescrit initialement.
En tout Ă©tat de cause, le salariĂ© peut contester les conclusions du mĂ©decin en sollicitant une expertise mĂ©dicale devant la section des rĂ©fĂ©rĂ©s du Conseil de prudâhommes.
â ïž Si le salariĂ© est prolongĂ© aprĂšs une contre-visite mĂ©dicale, lâemployeur doit reprendre le versement des indemnitĂ©s complĂ©mentaires.
Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eADWQuiy
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đœ đđ©đąđŹđšđđ 2 : Les salariĂ©s arrĂȘtĂ©s depuis au moins un an au terme de la pĂ©riode d'acquisition des congĂ©s payĂ©s.
đœ đđ©đąđŹđšđđ đ : Les salariĂ©s arrĂȘtĂ©s depuis moins d'un an au terme de la pĂ©riode d'acquisition des congĂ©s payĂ©s.
Peut-on imposer la prise des congés payés aux salariés ?
La Cour de Cassation rĂ©pond Ă cette interrogation dans un arrĂȘt du 13 mars 2024 (n°22-16.677) s'agissant de la Convention collective SYNTEC.
Elle rappelle que la fermeture totale de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement n'Ă©tant permise que pendant la pĂ©riode du 1er mai au 31 octobre par la convention collective, l'employeur ne peut pas dĂ©cider d'une autre pĂ©riode de fermeture, mĂȘme par dĂ©cision unilatĂ©rale.
Découvrez ci-aprÚs une infographie relative à la computation des délais en matiÚre de période d'essai et de préavis.
Comment déclarer et contester un accident du travail ? (AT)